Quand, d’outre-Atlantique, nous reviennent les onze symptômes de premier rang de Kurt Schneider sous forme de liste de onze définitions qui passent à la machine, cela donne le DSM-III. À tel point qu’on est capable, de plus en plus, de faire un diagnostic d’après la liste, en cochant les “plus”, “moins”, “zéro” d’un questionnaire… Cela ne coûte pas cher — mais alors là, c’est de la “science” : on n’en est plus à faire de la phénoménologie ou je ne sais quelle psychanalysette… On fait des scanners et on répond aux questions de l’Internationale phonographique.